La fois où j’ai presque pris Teo Taxi 1


Je ne suis pas le plus grand utilisateur de taxi. Mon travail de chroniqueur automobile me permet de tester des véhicules tout au long de l’année. Ce qui signifie, vous l’aurez compris, que le transport collectif, de quelque nature qu’il soit, ne fait pas vraiment partie de mes habitudes.

Il y a cependant des exceptions, et il arrive parfois que mon emploi du temps m’oblige à me déplacer dans la région montréalaise en taxi. Souvent entre deux cueillettes de véhicules par exemple, ou en direction de l’aéroport. Chaque fois, je me dis alors que je vais faire l’effort d’encourager Teo Taxi, l’entreprise fondée par Alexandre Taillefer et qui mise sur les nouvelles technologies, et sur une nouvelle philosophie, pour redorer l’image de ce mode de transport, en plus d’offrir des randonnées en Tesla Model, en Nissan Leaf ou en Kia Soul EV.

Mais voilà… je suis incapable de le faire. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. En fait, j’ai tenté l’expérience à quelque 5 reprises à ce jour et je n’ai jamais pris Teo Taxi,

Les premières fois, les trois premières devrais-je dire, j’avais l’impression que l’application sur mon téléphone intelligent ne répondait pas. Après plusieurs minutes d’attente, elle se coupait tout simplement, sans jamais confirmer la venue. Désinstallation, réinstallation, rien à faire, elle a toujours refusé de fonctionner correctement. Les délais m’ont alors forcé à faire appel à des taxis traditionnels.

La quatrième fois, j’étais trop à l’ouest sur l’Ile de Montréal pour avoir accès à Teo Taxi. J’étais pourtant à peine dans Dollard-des-Ormeaux, mais jamais on n’a voulu m’offrir même l’option de réserver.

Finalement, dernière tentative plus tôt cette semaine à partir de l’Aéroport Montréal-Trudeau. Avec un collègue (qui a lui-même tenté de faire appel au service sans succès dans le passé), nous avons tenté d’appeler un véhicule de la flotte Teo. Toujours aucune confirmation possible sur l’application.

Nous nous sommes rendus voir la préposée, debout derrière son comptoir Teo à l’aéroport. Et ô bizarre, nous étions loin d’être les seuls puisqu’au moins 4 ou 5 autres clients faisaient la file derrière nous.

Sachez que même la jeune fille, charmante et courtoise mais totalement démunie, a été incapable de faire appel à l’un de ses chauffeurs.

Résultat : je n’ai jamais pris Teo Taxi. Pire encore, je désinstalle définitivement cette fois l’application, à moins que l’on ne me prouve son utilité. La technologie, c’est bien, mais si on est incapable de la faire fonctionner, peut-être faudrait-il proposer de meilleures alternatives. Alexandre Taillefer l’a compris… il a aussi acheté les Taxis Diamond, plus traditionnels mais efficaces.


Commentaire sur “La fois où j’ai presque pris Teo Taxi

  • Carol

    Je viens d’essayer pour la première fois et j’abandonne. Application de merde. Questions envoyé au service client sans réponse. Je retourne et reste avec Uber.

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