Toyota, Mazda, et Subaru ont récemment annoncé leur engagement commun dans le développement de moteurs à combustion interne de nouvelle génération. Ces moteurs, conçus pour être compatibles avec des carburants alternatifs, visent à améliorer l’efficacité et les performances tout en réduisant les émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Chacune de ces marques se concentrera sur son propre moteur « signature » :
- Toyota travaille sur deux moteurs à quatre cylindres, l’un avec une cylindrée de 1,5 litre et l’autre de 2,0 litres.
- Mazda se penche sur des systèmes rotatifs électriques à un ou deux rotors.
- Subaru développe un moteur boxer hybride pour sa prochaine génération de véhicules, comme en témoigne le prototype Crosstrek.
L’objectif commun de ces constructeurs est de réduire les émissions de CO2. Pour y parvenir, ils prévoient des moteurs plus compacts, intégrant des unités d’entraînement électrique et des batteries de manière plus harmonieuse. Cette petite taille permettra également de concevoir des modèles avec des capots plus bas et une meilleure aérodynamique, améliorant ainsi l’économie de carburant pour répondre aux normes d’émissions plus strictes.
Bien que Toyota, Mazda et Subaru soient actuellement en retard par rapport à l’industrie en matière de modèles électriques, leur collaboration vise à élargir les options d’électrification au-delà des véhicules électriques conventionnels. Ils souhaitent également rendre leurs nouveaux moteurs compatibles avec des carburants neutres en carbone, tels que les biocarburants, l’hydrogène liquide et les carburants synthétiques (également appelés eFuel).
D’abord les émissions
En gros, ces trois constructeurs japonais s’engagent à faire évoluer les moteurs à combustion interne, affirmant ainsi que ces derniers ne disparaîtront pas de sitôt. Attention, cela ne signifie pas pour autant que les trois compagnies abandonnent l’électrification, au contraire. Elles vont continuer les recherches dans ce domaine.
Mais pour le moment, ce sont plutôt les baisses d’émissions qui semblent préoccuper les dirigeants. C’est pourquoi cette collaboration, qui n’est pas si surprenante quand on sait que Toyota possède environ 25% de Subaru et 5% de Mazda, misera sur toutes les formes de motorisations, plutôt qu’une seule. Comme l’a expliqué Atsushi Osaki, le chef de la direction de Subaru, dans un communiqué, « parvenir à une société neutre en carbone est un défi qui doit être relevé par toutes les industries japonaises et la société dans son ensemble. »
Aucun délai n’a cependant été précisé pour la venue de nouvelles motorisations issues de cette alliance.