Les dirigeants de Mazda ont levé le voile sur le prochain, et le plus aventurier, des véhicules utilitaires sport de la famille : le Mazda CX-50. Premier véhicule Mazda à sortir des lignes d’assemblage de la nouvelle usine de l’Alabama, le CX-50 est destiné à offrir un élément que Mazda avait oublié depuis quelques années, la capacité de faire du hors route.

Mécaniquement, Mazda ne surprend personne en reprenant le moteur 4 cylindres 2,5 litres, tant atmosphérique que turbo, que l’on retrouve dans la totalité de la gamme. La bonne nouvelle, c’est qu’une version hybride et une version électrique seront offertes. La moins bonne nouvelle, c’est qu’on ne donne aucun détail pour le moment sur ces deux nouvelles déclinaisons et qu’il faudra attendre à l’an prochain, au moment du lancement, pour en savoir davantage.

En matière de design, le CX-50 est raffiné mais plus musclé. Sa silhouette s’allonge en comparaison de ses frères, et la ligne de toit semble s’étirer vers l’arrière. On lui a conféré une plus haute garde au sol, et des recouvrements d’arches de roue, comme le font tous les VUS.

La bonne nouvelle, c’est aussi qu’on a misé sur de larges épaules, et une voie plus large, pour assurer la stabilité de l’ensemble.

Dans l’habitacle, pas de surprise. Oui, le cockpit est un peu modifié et composé de matériaux haut de gamme, mais si vous êtes un amateur de Mazda, vous ne serez pas dépaysé. L’écran centrale s’y retrouve, tout comme le volant et le tableau de bord similaires aux autres Mazda.

Un bon mot pour la nouvelle couleur, baptisé Sable Zircon, un beige aux teintes verdâtres, bel exemple de véhicule hors route.

La conduite hors route

La vraie nouveauté, c’est la conduite et le système hors route qui équipe le nouveau CX-50. Ne cherchez pas les modes de conduite complexes et variés des rivaux. Pour Mazda, l’important, c’est de conserver la personnalité actuelle de conduite qui a fait la renommée de l’entreprise.

On a donc un mode normal, un mode sport qui stimule la réponse de l’accélérateur, et un seul mode hors route, peu importe la surface. Pour Dave Coleman, responsable de cette portion du développement, « le but n’est pas de modifier le comportement du véhicule selon la surface. C’est au contraire de conserver le comportement que les gens connaissent », a-t-il expliqué au moment du dévoilement. C’est donc au véhicule de s’adapter.

Concrètement, on joue donc avec le rouage intégral pour assurer une répartition maximale du couple selon les circonstances et les surfaces. En gros, les capteurs déterminent quelle roue est en mode glissant, utilise le frein pour la ralentir et transmet le couple aux autres roues. Le tout est un peu plus complexe, mais se résume à cela.

Autre élément, le SkyActiv-G (ou le contrôle vectoriel de la force G) est aussi utilisé, notamment en mode remorquage, pour assurer une direction plus précise et plus stable. En gros, le Mazda CX-50 met à profit les notions déjà acquises chez Mazda et les pousse vers un usage plus extrême.

Il faudra attendre en 2022 pour essayer le véhicule qui se présence comme un modèle 2023. Il faut bien avouer qu’en terme de style, il est réussi et se marie à merveille avec le reste de la famille. Reste à voir s’il remplira ses promesses d’aventurier.