Si vous êtes comme moi, vous détestez les longues heures perdues dans les grandes villes à essayer de vous faufiler jusqu’à votre destination. Moi qui vit pourtant dans une petite ville de banlieue, je me suis retrouvé coincé au milieu de congestions importantes, parce qu’un pont sur un axe vital pour la ville a dû être reconstruit durant près de 18 mois. L’horreur…
Mais il y a pire, comme le prouve le classement Inrix. Imaginez, dans la région de Los Angeles, chaque conducteur perd en moyenne 104 heures par année, coincé à attendre son tour. Le coût de cette attente : plus de 300 milliards de dollars en Californie seulement. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est plutôt la firme Inrix qui a fait l’étude sur 5 continentes, dans plus de 1064 villes. Vous l’aurez compris, Los Angeles trône au premier rang des villes les plus congestionnées
New York et San Francisco sont aussi du top 5, séparés uniquement par la ville de Moscou.
Et où sont les villes canadiennes? Trop hautes dans le classement pour que ce soit agréable.
La pire au pays, attention roulement de tambour…. c’est Montréal. Sise au 27e rang mondial, la ville de Montréal garde prisonniers les usagers de la route pendant quelque 52 heures chaque année sur l’heure de pointe.
Toronto est deuxième et, ô surprise, St Johns à Terre Neuve se classe au troisième rang. Comme quoi le facteur de population n’exerce pas une toujours autant d’influence qu’on pourrait le croire. Ottawa, Vancouver et Québec suivent ensuite dans l’ordre.
Vous ne souhaitez pas être trop affecté parle trafic, partez vivre à Red Deer en Alberta, ou à St.Catharines en Ontario. Mais bon, évidemment, il faut vouloir…
Bien sûr, toutes les villes n’y sont pas recensées, mais avant de bougonner pour les quelques minutes de retard que vous aurez dans le trafic ce matin, prenez le temps de vous comparer!