Je vous ai parlé de mes coups de cœur abordables, et j’ai eu plusieurs bons commentaires. Tout simplement parce qu’on se fait souvent dire, comme chroniqueur automobile, que nos essais touchent peu de gens que l’on essaie uniquement des voitures de rêve. Pas uniquement, mais il faut bien avouer que nos contacts des voitures exceptionnelles est plus fréquent que pour la moyenne des conducteurs.
En fait, plus fréquent que la quasi-totalité des conducteurs. La dernière année n’a pas fait exception. Outre la Nissan GT-R (que je n’ai pu essayer, Nissan ayant choisi de la laisser à d’autres mais pas à moi), j’ai pu m’asseoir au volant de quelques véhicules hautement spectaculaires.
Je vous parle donc ici de quelques-uns de mes préférés. Pas de grande analyse, pas de description détaillée, un simple rappel pour le plaisir de la mémoire… et des yeux.
Mercedes C63 AMG S
J’ai testé cette voiture plus d’une fois. Au lancement, d’une part, puis lors d’un événement de pneus Michelin sur une route dégagée de toute circulation, et enfin pour une semaine à la maison. Chaque fois, j’ai adoré l’expérience. Le son, l’accélération, tout y est sauf l’espace. Ses 503 chevaux se déchainent avec un plaisir qui n’a rien de timide. (85 800$)
Volvo V90 crosscountry
J’adore le nouveau style Volvo. J’ai adoré la XC90, été littéralement conquis par le XC60 et attend avec impatience mon tour derrière le volant du XC40. J’admets cependant que la grande familiale, petit multisegment, qui reprend l’esthétique de la famille mais aussi le remarquable confort et la qualité de finition exceptionnelle, viennent confirmer son allure spectaculaire, même si ses 316 chevaux sont un peu justes. Pas la plus vendue, pourtant elle le mérite bien. (61 900$)
Porsche 718 Cayman
J’ai toujours cru que les Boxster et les Cayman étaient les plus équilibrées de la famille Porsche. Pas les plus puissantes, évidemment, mais leur conception, leur plaisir de conduite, leur direction précise et leur équilibre en toutes conditions les rendent agréables pour une conduite dynamique, et tout autant pour une simple randonnée. Le nouveau moteur 4 cylindres turbo n’a pas exactement la sonorité de l’ancien, mais il en offre toutes les performances. (65 160$)
BMW M550i
Exemple parfait de discrétion, la BMW M550i se déchaine une fois sur la route. Précisons tout de suite que ce que BMW propose avec la série 5 est toujours exceptionnel. Elle est littéralement une des meilleures berlines sur le marché, toutes catégories confondues. Confort exceptionnel, ergonomie améliorée, tout y est pour rendre le séjour à bord spectaculaire. Dans ce cas précis cependant, il faut aussi y ajouter un moteur V8 bi-turbo de 455 chevaux et une boite automatique 8 vitesses. Le « sleeper » par excellence. (80 900$)
Range Rover Sport diesel
J’aime les Range Rover. Voilà, la chose est dite. Je ne m’en cache pas. J’aime leur style, leur capacité à franchir les obstacles hors route, leur luxe intérieur et leur personnalité unique. Je me fous un peu de leur réputation de faible fiabilité, moi qui n’ai jamais eu de problème avec un Land Rover jusqu’à ce jour (je touche du bois). La version diesel avec ses 254 chevaux est moins dynamique, mais tellement économique et remplie de couple qu’elle fait oublier tout le reste. Et elle garde son allure Land Rover (86 800$).
Jaguar F-type SVR
La Jaguar F-Type est une voiture à la silhouette unique. Si vous connaissez quelqu’un qui ne l’aime pas, il ou elle est un candidat idéal pour un examen de la vue (ou pour un cours de goût), rien de moins. La version SVR reprend cette silhouette, y ajoute quelques éléments aérodynamiques, et surtout multiplie la puissance. Le résultat : 575 chevaux (ce qui est peut-être un peu trop, la version 400 est amplement suffisante), mais quel bonheur de conduite. Je l’aime pour l’exceptionnelle émotion qu’elle procure.. mais je ferais un choix plus raisonnable si je devais m’en acheter une (142 000$).
Chevrolet Corvette GranSport
Qui ne connait pas la Corvette? Depuis le retour de la dernière génération de Stingray, elle offre une silhouette époustouflante. Dans le cas de la Grand Sport, ma version d’essai, le spectaculaire devient exceptionnel avec la présence de nombreux éléments aérodynamiques tel l’aileron arrière, ou les jupes aérodynamiques en fibre de carbone. La voiture a une allure de voiture de course rien de moins. Avec es 460 chevaux, sa plus grande légèreté et ses éléments aérodynamiques ajoutés, elle est essoufflante. Et pas si dispendieuse pour une voiture de cette puissance. (75 000$)
Lexus LC500
Est-ce qu’on peut aimer une voiture, juste pour le look? Attention, je n’enlève rien aux performances de la motorisation 8 cylindres, ou même de l’hybride, de la Lexus LC, mais son allure de sculpture moderne donne tout autant de plaisir à la regarder qu’à la conduire. On l’avait présentée d’abord sous forme de prototype, on l’a produite presque exactement comme la version de salon. J’ai dit qu’elle était une des plus belles voitures sur la route, et je le maintiens. Et oui, elle est agréable à conduire aussi ce qui ne lui enlève rien. (101 600$)
BMW 750 Li
Quand on parle de luxe, on parle de BMW 750 Li. Du moins en bonne partie. J’ai utilisé pour tourner l’émission Ça roule, ma coanimatrice refuse depuis ce temps de s’asseoir devant. Elle a pris l’habitude du siège exécutif et de la petite tablette rétractable qui lui permet de tout contrôler. Chérie a fait la même chose. Moi, j’ai adoré la puissance de la grosse voiture (455 chevaux) mais aussi ses commandes agréables, la sonorité de son système audio, et je me suis amusé pendant une semaine à jouer avec les commandes sonores gestuelles. (118 900$).
Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio
C’est la voiture pour laquelle j’ai le plus violent coup de cœur, positif et négatif. J’avais hâte, très hâte de m’y mettre. Elle est superbe, propose une silhouette tellement européenne qu’elle se distingue de la masse, et a un habitacle qui lui est propre. Mais elle est trop.. ses 505 chevaux se déchainent avec une telle violence que l’on reste surpris. Ses freins mordent, parfois trop, et provoquent aussi un sursaut. La boite de vitesse est rapide, aucun doute, mais n’a aucune souplesse. Malgré tout, j’aime la Giulia Quadrifoglio. Probablement justement à cause de ce côté rebelle! (87 995$)
Hors série :
Rolls Royce Dawn
L’an dernier j’avais conduit la Wraith, cette année, j’ai testé la Rolls Royce Dawn. On n’essaie pas une Rolls Royce, on vit une expérience. Avec son toit souple rétractable bleu royal, la Dawn ne passait pas inaperçu. Disons simplement que j’ai savouré chaque instant à son volant et que durant quelques jours, j’ai compris ce que doit ressentir la royauté. (432 800$)
McLaren 570 GT
La McLaren GT est la voiture qui a le plus fait tourner les têtes devant ma maison. Les gens s’arrêtaient pour la prendre en photo. Et un petit lunch chez Shack Attack sur la terrasse m’a permis de voir que tous les clients étaient curieux. Normal, la voiture a une silhouette spectaculaire, et une puissance hors du commun : 562 chevaux mais dans une voiture ultralégère. Difficile de décrire la conduite d’une McLaren. Il suffit de la vivre. (236 400$).
BMW i8
Ce n’était pas mon premier contact avec la BMW i8 (ni mon dernier, je l’espère) mais la voiture sportive hybride est un coup de cœur à chaque prise en main. Il est vrai que l’accès à bord est, avouons-le, un peu original pour quelqu’un de ma corpulence. Mais la conduite, le confort, la tenue de route, le confort, l’économie, le confort, la sonorité, le confort… bref, vous avez compris. J’aime la i8. J’aime son allure de soucoupe volante totalement assumée, mais j’aime aussi qu’elle se conduit comme n’importe quelle voiture. Vous ai-je parlé de son confort pour une sportive? (149 900$)
Dernièrement, à droite de mon écran, apparaît une pub de Maserati. La Ghibli me donne un peu de frisson pour 85000$, taxes et tout le reste non inclus. J’estimais une voiture de prestige à 1000000$ minimum.
non les voitures de prestige sont beaucoup moins chères que cela. Ce sont davantage les voitures exotiques (donc celles qui sont construites en nombre plus limitées) qui font grimper le compteur. Quant à la Ghibli, je dois avouer qu’elle a été ma déception la plus grande. Si la sonorité du moteur est exceptionnelle, et la sihouette agréable, j’ai en revanche peu aimé la conduite, et encore moins la qualité de finition.