J’adore les salons de l’auto. Je ferais des milliers de kilomètres pour y assister et si vous suivez cette page, vous verrez dans quelques heures apparaitre les photos du salon international de l’auto de Détroit. Je ne peux y résister.
Mais Détroit m’en veux. Je ne me souviens pas d’un seul salon où tout s’est déroulé sans anicroche : retards, tempêtes, tout y passe pour me faire enrager. Cette année ne fait pas exception.
Imaginez : mon vol, originellement prévu à 14 h, est ramené à 13 h. C’est la gentille concierge Air Canada qui m’en avertit… à 11 h du matin alors que j’habite à plus d’une heure de l’aéroport. Départ de la maison dans la précipitation, évidemment.
Rendu à temps (merci Benoit Charrette de la collaboration), j’apprends que mon vol est finalement retardé à 14 h 30. On souffle quelques minutes… puis nouveau retard : vol à 15 h 30 cette fois, avec en prime une correspondance ratée à Toronto. Prochain vol pour Windsor de Toronto: 23 h 25..et je n’ai toujours pas quitté Montréal.
Coup de théâtre, on me redonne ma place sur le vol de 14 h, qui pars en fait à 15 h, puisque le vol de 13 h partira lui, à 15 h 30. Mélangé? Autant que moi certainement…
Finalement parti de l’aéroport de Montréal à 15 h 15, nous atterrissons à Toronto à 16 h 28, juste à temps pour regarder s’envoler notre vol raté pour la destination finale. Le choix : un vol en fin de soirée, ou un autre le lendemain matin…. En journalistes automobiles que nous sommes (nous étions 4 à partager l’aventure), nous avons choisi de louer une voiture et de rouler les 3 h 30 qui nous séparaient de Windsor.
Seule consolation : nous sommes arrivés vers 21 h 30, sous quelques bourrasques de neige et un froid glacial, manquant le souper officiel de Nissan qui nous accueillait, mais nous nous sommes tout de même arrêtés 15 minutes pour une poutine. On ne peut vivre sans se sustenter.
Alors si vous lisez ceci, appréciez les prochaines photos sur Détroit. Elles m’auront demandé beaucoup d’efforts…