Subaru Impreza 2017 : Et c’est pour ça que j’aime Subaru


J’aurais bien aimé subir la tempête au volant de la Subaru Impreza 2017 que j’ai conduit pour quelques jours. Malheureusement, j’ai dû me contenter du redoux, et rouler majoritairement sur l’asphalte sec.

Pourquoi malheureusement? Parce que conduire une Subaru n’est source de véritable plaisir que lorsqu’on la pousse un peu à fond. Lorsqu’on a l’occasion de la tester dans les conditions les plus exigeantes. Lorsque le rouage intégral devient une nécessité, et que l’on se rend compte qu’on est incapable de l’utiliser au maximum. Ça, c’est la vraie personnalité de Subaru et c’est pour ça que je l’aime.

En fait, j’ai possédé une Subaru Impreza durant un peu plus de trois ans. À son volant, Chérie a vécu ce qu’elle a appelé « le syndrôme de la valise ». En d’autres mots, sa Subaru était tellement efficace sur une surface difficile qu’elle se retrouvait plus proche qu’elle ne l’aurait voulu de la voiture qui la précède.

Mais la voiture n’avait pas que des qualités : assemblage approximatif, coût d’entretien prohibitif, matériaux peu résistants. Heureusement, pour la version 2017 on a considérablement amélioré le produit.

Non, l’Impreza berline que j’ai roulée n’a pas la silhouette la plus sexy en ville, et n’a pas fait tourner les têtes bien que j’étais à son volant (ma modestie légendaire…). Elle est correcte, plus moderne, mais à la limite de l’anonymat. J’avais espéré, en voyant les prototypes du passé, un peu plus d’audace…. Raté. Mais bon, elle n’est quand même pas désagréable au regard.

Bonne nouvelle, l’intérieur est plus joli, plus allemand oserais-je dire, et nettement plus résistant. Les matériaux n’ont pas l’air de sortir tout droit du magasin du Dollar, et les plastiques n’auront pas l’allure d’un divan ravagé par un chat tellement ils auront souffert de rayures après quelques mois. J’aurais aimé un système de navigation ou un écran tactile moins capricieux, mais j’avoue que ça, c’est un peu du caprice de ma part.

L’espace intérieur est correct. Même Voisine, une amie passionnée de véhicule, a manifesté son étonnement : elle se croyait presque dans une intermédiaire, disait-elle. Ok, elle a le sens de l’exagération mais pas tant…

Le bémol, c’est la CVT. Oui, le moteur 4 cylindres 2,0 litres de 152 chevaux est un peu limité. Mais le pire, c’est que lorsqu’on pousse l’accélération avec vigueur, on risque d’entendre un glissement de courroie interminable. C’est peut-être bon pour la consommation de carburant (un des points faibles de Subaru), mais les nerfs de l’impatient que je suis au volant ont parfois de la difficulté à le tolérer.

Heureusement, on a simulé un certain nombre de rapports que l’on peut manipuler avec les palettes au volant.

Mais bon…. J’aime quand même l’Impreza. Malgré ses quelques défauts, malgré un petit peu d’hésitation du moteur… j’ai réussi à me trouver un stationnement privé où on avait accumulé un peu de neige et que personne n’avait encore foulé. J’ai poussé un peu la Subaru Impreza… et je me suis souvenu pourquoi j’aimais les Subaru.