CabrioCanada 150 Mercedes-Benz jour 5: les Rocheuse… et la grêle


Autre matin, autre vol, cette fois reliant Régina à Calgary, en vue d’une journée de 488 kilomètres de conduite. Aujourd’hui, le plan est fait: on saute au volant de la Classe S550, la seule voiture disponible que nous n’avons pas encore conduit.

Il faut bien avouer que nous aurions pu choisir pire puisqu’il s’agit de la plus imposante, et du coup de la plus confortables des cabriolets offerts pour traverser le Canada. Mais, car il y a un mais, rappelons-nous que nous sommes en Alberta, province qui se distingue par son slogan: « si tu n’aimes pas la température, attend 5 minutes, elle va changer».

C’est un départ

Mise en situation: départ de l’aéroport de Calgary sous un soleil de plomb, et une température prévue de 24 degrés. Notre grosse Classe S perd vite son toit souple (contrairement à la SL qui affiche plutôt un toit rigide) pour nous permettre de compléter notre bronzage facial. Le Air Scarf, ce petit filet d’air chaud qui nous souffle dans le cou au besoin, vient seulement compléter l’exceptionnelle bulle de confort dans laquelle nous nous trouvons.

Et avec sous le capot les 449 chevaux du moteur biturbo de la bête, inutile de dire que la sortie de la ville et de ses nombreux autoroutes se fait en quelques minutes à peine, nous faisant retrouver le sourire malgré la fatigue qui s’installe.

Mais… nous sommes en Alberta. Une fois sur la route, le ciel au loin se montre menaçant. Très menaçant. Il n’en faut pas plus pour que nous prenions la bretelle d’accès, diminuant notre vitesse à moins de 60 km à l’heure pour remettre le toit en place en quelque 20 secondes sans même nous immobiliser.

Grand bien nous fasse, puisque la pluie, d’abord, s’est abattu sur nous avec une certaine violence. Bien sûr, les gouttes heurtant la voiture étaient bruyantes, mais sans plus, et les essuie-glace se jouaient bien de cette abondance d’eau. Puis il y eut la grêle.

Discrète d’abord, les grêlons sont devenus plus gros et plus abondants. Au point où, même si je roulais à vitesse permise dans le voie de gauche en plein dépassement, j’ai eu la brillante idée de regagner la voie de droite. Oups…

La chaussée recouverte de grêlons était devenue une véritable patinoire, et effectuer un petit dérapage à plus de 100 à l’heure au volant d’une voiture de 180 000$ sur une route albertaine a quelque chose d’un peu surréaliste. Heureusement, tout est rapidement rentré dans l’ordre, et le soleil est revenu, nous permettant de faire quelques photos intéressantes dans les montagnes Rocheuses de Canmore avant de rejoindre Edmonton.

Le retour vers l’aéroport a été sans histoire, si ce n’est un petit détour pour saluer une amie depuis longtemps perdue de vue par mon collègue, et le tout s’est terminé à l’aéroport de Edmonton pour notre second vol de la journée, direction Vancouver. Ici, un bon mot pour le confort de la Classe S qui nous a permis aussi de se faire masser pour être plus détendus à l’arrivée!

Petite note: j’étais à Edmonton, à l’aéroport, et je quittais. Il a fallu que je m’arrête au restaurant de Wayne Gretzky pour y manger. Je sais qu’il en existe ailleurs au Canada, mais à Edmonton où Gretzky a régné en maître, c’est un must! Nourriture ordinaire, mais un must!