CabrioCanada 150 Mercedes-Benz Jour 4: la plus grosse canette de Coke


Un court, très court séjour, à Toronto (en fait, nous ne sommes pas sortis de la zone de l’aéroport) n’aura finalement servi qu’à remplir le défi de visiter chacune des capitales provinciales car dès le lendemain, retour à l’avion direction Winnipeg.

Ici, je l’admet, j’avais quelques préjugés. Pour avoir mis les pieds une seule fois au Manitoba, dans les zones les plus froides, je n’en gardais qu’un souvenir mitigé. Souvenir qui s’est changé en plaisir dès que nous avons pris le volant de la Mercedes-Benz C300 cabriolet pour sillonner les rues de la ville.

Une petite visite à The Forks, une section de la ville plus touristique où se multiplie boutiques restaurants et sentiers le long de la rivière, nous a surtout mené aux abords du Musée national des droits de l’homme, un spectaculaire bâtiment à l’architecture moderne, mais dont la visite devra attendre mon prochain passage.

Puis, quelques kilomètres plus loin, bref passage dans le secteur de Saint-Boniface, hautement francophone et court séjour devant la statue de Louis Riel avant de reprendre la route. Après tout, la Saskatchewan nous attend.

Mercedes-Benz Classe C

Il faut que je l’admette, les deux voitures Classe C (3 si je parle de la plus puissante mais j’y reviendrai) sont mes préférées de toute la randonnée. Ici, le confort est plus que raisonnable, l’espace tout à fait suffisant et la conduite fait preuve d’un exemplaire équilibre.

La première portion de nos 582 kilomètres s’est fait au volant de la C300 4Matic. Pour être honnête, ce ne sont pas les courbes ou la conduite dynamique qui nous a permis d’évaluer le comportement des voitures, notre randonnée étant essentiellement rectiligne dans les Prairies. Malgré tout, rien à redire de ce moteur de 241 chevaux (les moteurs étant les mêmes que la SLC). Un bon mot aussi pour le système audio Burmeister que l’on a commencé à utiliser davantage. Quatre jours avec le même partenaire de conduite finissent par épuiser les sujets de conversation.

The Dock on Princess

Petit arrêt à Brandon, Manitoba, pour un changement de voiture (nous voilà dotés de la Classe C 43 AMG cabriolet) et un lunch intéressant dans un endroit appelé The Docks: bouffe locale, gros burger, nous avions vraiment l’impression d’être dans un restaurant que les touristes boudent mais que les locaux apprécient. On aime…

Reprise de la route, direction Saskatchewan.

Règle numéro 1: faites attention au vent. La Saskatchewan s’est avérée excessivement venteuse au point où les arbres poussent en angle. Heureusement, notre C43 n’a jamais exigé de trop grande correction sur la route.

Règle numéro 2: si vous voyez une courbe ou une colline, cherchez la pancarte Attraction touristique. Mauvaise blague, j’en conviens, mais cela exprime assez bien le relief et les sinuosités du chemin parcouru. De chaque côté, des champs à perte de vue, les traditionnels élévateurs à grain (celui de Fleming est le plus vieux, mais le plus impressionnant est à Indian Head) et, ô bonheur, une grande canette de Coca Cola.

En fait, notre lunch bio et son thé glacé survenu 150 kilomètres avant nous a forcé à un petit arrêt dans une ville appelée Portage-La Prairie. En consultant les guides touristiques, nous avons appris que s’y dressait la plus grosse canette de Coke au monde homologuée par le Livre des records. Pas question d’y résister et nous l’avons trouvé, un peu dépeinte, se tenant debout en bordure d’un champ au fond d’un stationnement de magasin grande surface. Bref, ne faites pas le détour…

Fin de la randonné à Régina. Les vitesses autoroutières étant un peu plus élevées en Saskatchewan, nous avons franchi la dernière ligne droite avec célérité pour se retrouver au coeur de la capitale.

Je l’admets, Régina est loin d’être ma ville préférée, du moins la section que j’en ai visité. Les bâtiments sont ordinaires, pour ne pas dire décrépits (la porte arrière de l’hôtel m’est littéralement tombée dans les mains) et la portion commerciale n’a rien de sexy. Mais nous n’y étions que pour une nuit!